Le 20 avril dernier, le cégep de Saint-Laurent avait l’immense plaisir de recevoir l’éminente chercheure scientifique Sonia Lupien, dans le cadre d’une conférence intitulée « Le stress : Ou comment chasser le mammouth sans y laisser sa peau ! ».
Sonia Lupien est détentrice d’un doctorat en neurosciences et directrice du Centre d’études sur le stress humain de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Elle est également professeure titulaire du département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
Invitée par l’équipe des Services adaptés, celle qui se spécialise depuis plus de vingt ans sur le mécanisme du stress humain et ses effets sur la mémoire et la performance, est venue partager pendant près de deux heures ses connaissances, stratégies et observations sur le stress devant une centaine d’étudiantes, d’étudiants et de membres du personnel,
Vulgarisant plusieurs concepts complexes, elle a méthodiquement déconstruit plusieurs idées préconçues sur le stress, ses causes, ses effets et les moyens de l’affronter ou même de l’utiliser à son avantage. Apportant un regard nouveau sur un sujet que plusieurs croient, souvent à tort, bien connaître, Mme Lupien a réussi à aborder sans complexes ce sujet parfois délicat, voire sensible. Elle a ensuite, comme l’indique le nom de la conférence, proposé une approche efficace pour en contrer les effets néfastes.
Le public présent a également eu l’occasion d’apprendre plusieurs informations tantôt surprenantes, tantôt très utiles :
- Le stress n’est pas que négatif ! Comme il s’agit à l’origine d’un mécanisme de protection pour réagir aux menaces, il existe avant tout afin de favoriser la survie de l’espèce.
- Il existe deux types de stress : absolu (celui qui permet d’éviter une menace qui met en jeu la survie) et le stress relatif (celui qui réagit à une menace ne mettant pas la survie en péril)
- Il peut être utile de traiter une « blessure de stress » de la même manière qu’une blessure physique : en s’éloignant de la source de stress, en se questionnant sur les causes de la blessure et, par la suite, en réintégrant graduellement la source de stress.
- Pour faire diminuer le stress dans l’immédiat, les meilleures méthodes sont parfois les plus simples : la respiration abdominale, la danse, le rire, etc. Il faut utiliser l’énergie mobilisée par le corps en réaction à la menace perçue.
Plusieurs de ses ouvrages sont disponibles à la bibliothèque.
À propos des auteurs
L’article a été rédigé par les Services adaptés.
En plus des Services adaptés, des ressources sont disponibles au Cégep si vous vivez une situation de stress:
- Aide psychosociale: Paul Payette (bureau B040) et Stéphanie Tessier (bureau B042)
- Infirmière: Diane Langevin (bureau B36)