Lili Diaz-Lévesque, étudiante en Langues, a remporté le premier prix collégial de Campus Critique.
Cet événement, chapeauté par le Festival du nouveau cinéma, invitait la population étudiante collégiale et universitaire à participer à des ateliers thématiques et à rencontrer des spécialistes qui œuvrent dans le monde cinématographique. En effet, l’objectif de cette première édition était d’encourager la découverte, d’initier le plaisir cinéphile et le goût de l’analyse des œuvres. Aidées par Claire Valade, Bruno Dequen et Apolilne Caron-Ottavi, trois personnalités connues du milieu du cinéma, les personnes participantes devaient composer une critique d’un des cinq films présentés durant l’évènement.
Une étudiante en Langues du cégep de Saint-Laurent, Lili Diaz-Lévesque, a participé à l’évènement et sa critique du long-métrage Pamfir du cinéaste ukrainien Dmytro Sukholytkyy-Sobchuck lui a valu le premier prix pour le niveau collégial! Elle s’est d’ailleurs méritée une participation, toutes dépenses payées, au Festival La Rochelle Cinéma en juillet prochain.
Félicitations pour ce bel accomplissement !
Extrait de la critique
« Léonid étant un homme peu éduqué, vivant dans une société où il est difficile de survivre pour des gens comme lui autrement qu’en faisant de la contrebande, son sentiment d’abandon de Dieu se fait sentir sous plusieurs angles de sa vie. Ce qui est un péché pour certains devient nécessité pour des hommes comme lui. Ironiquement, Leonid doit retourner au commerce au noir pour rembourser l’église du village. Il semblerait que, malgré ce désir de détachement de la foi, Dieu le rattrape malgré lui. Pourtant, fait-il cela pour Dieu ou plutôt pour ceux qui le représentent ?
Malgré le côté héroïque et mythique de Pamfir, représentant de la fête païenne et imbattable par sa force physique impressionnante, l’univers du conte folklorique est vite rattrapé par la réalité du monde capitaliste dans lequel l’argent et le pouvoir font vivre, transformant la vie en un combat constant pour ceux et celles vivant dans l’indigence. »