Charles-Édouard Dostie Vigneault: du bac au DEC en technologie de l’architecture
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Charles-Édouard Dostie Vigneault: du bac au DEC en technologie de l’architecture

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J’ai rencontré Charles-Édouard au début de sa deuxième année en Technologie de l’architecture: il m’a parlé de son parcours scolaire, de son choix de quitter l’université pour venir faire un programme technique au Cégep et de tout ce dans quoi il s’implique au sein de la vie étudiante. Persévérant, coloré, entier, Charles-Édouard est investi dans ses études et ravi d’avoir trouvé sa gang. Un parcours pas comme les autres, à découvrir!

Peux-tu décrire ton parcours en quelques lignes? 

J’ai toujours aimé l’école, même si ce n’était pas toujours évident pour moi. Mes deux parents sont allés à l’université et je croyais, quand j’ai fini le secondaire, que je devais absolument y aller. C’est comme ça que je me suis retrouvé dans un premier DEC, en Sciences de la nature, puis en Économie, tout ça dans un cégep privé, et que j’ai ensuite commencé un baccalauréat en Actuariat. Au cours de ma première année universitaire, je me suis rendu compte que ce n’était pas pour moi: j’adorais et j’adore toujours les mathématiques, mais ces grands amphithéâtres impersonnels, ça ne me ressemblait pas.

Je me suis questionné: «Qu’est-ce que j’ai vraiment envie de faire? Quelles sont mes priorités? À quoi est-ce que je voudrais que ma vie professionnelle ressemble?» Je me suis alors rendu compte que je n’avais pas envie de travailler assis dans un bureau d’actuaires toute ma vie, et que j’avais envie de travailler le plus vite possible. C’est comme ça que je me suis tourné vers le DEC en Technologie de l’architecture.

Il faut dire aussi que je suis dysorthographique et dyslexique, mais également tuteur en mathématiques et en architecture. J’ai reçu mes diagnostics au courant de ma première année d’études collégiales. Ça a été un choc, et ça prend du temps pour s’habituer au fait d’avoir un diagnostic. J’ai droit à du temps supplémentaire pour faire mes examens, et j’en profite! Maintenant, je me rends compte que, tout comme j’ai de l’aide avec certaines de mes faiblesses, j’ai l’occasion d’aider d’autres étudiants grâce à mes forces aussi. Ça me valorise beaucoup d’avoir été choisi par les enseignants et enseignantes pour devenir tuteur, c’est quelque chose dont je suis fier.

Envie d’en savoir plus sur les mesures d’aide disponibles au Cégep? Consulte cette page!

As-tu des conseils pour ceux et celles qui souhaitent étudier dans le même programme que toi? 

Quand j’ai commencé le programme, j’avais peur de ne pas m’intégrer facilement au groupe, parce que je n’arrivais pas directement du secondaire. Et bien, je peux dire que j’ai trouvé des amis pour la vie au sein du programme: des gens ouverts d’esprit qui partagent les mêmes passions que moi ou, en tout cas, avec qui je peux discuter et échanger sur différentes idées et valeurs! Pour moi, c’est tellement important d’avoir l’occasion de débattre avec des gens qui ne pensent pas comme moi.

Mon conseil pour les futurs étudiants? On rencontre plein de sortes de gens au Cégep, et c’est hyper enrichissant. Il ne faut donc pas en avoir peur! Aussi, j’ai appris à être moi-même en tout temps: je suis extraverti, sportif, loyal et je prends ma place dans un groupe! Au cégep, c’est ça qui est bien: on a l’occasion d’être soi-même à 100%.

 

À propos de l’auteure

Gabrielle est conseillère aux communications au cégep de Saint-Laurent. Elle adore rencontrer des étudiants et des étudiantes, échanger avec eux et écouter ce qu’ils ont à dire. Elle aimerait que chacun et chacune ait une expérience CSL à la hauteur des attentes qu’ils avaient à leur première journée de cours!